lost

I'm lost but I'm not stranded yet

Samedi 31 octobre 2009 à 1:24

Un peu de publicité, ça vous changera (pour ceux qui sont suffisamment masochistes pour ne pas les bloquer) des pubs atroces qui parsèment ce blog par la faute du mercantilisme exacerbé du webmaster de cowblog qui n'a pas honte d'imposer une telle torture visuelle à des gens qui n'ont rien demandé. Mais passons.

Je suis tombé via today and tomorrow sur le travail de cet homme et je n'ai pu m'empêcher de penser que je devais vous faire partager ça. Peut être qu'à défaut de vous pousser au suicide, j'arriverai à vous rendre un peu moins stupides.

Vous y avez cru? Comme si j'étais idéaliste à ce point. Par contre pour ce qui est de vous supprimer, n'hésitez pas, je suis certain que c'est dans vos moyens. Mais bref. Si jamais ça vous intéresse, cliquez sur les images. Je suis sûr que ça aussi vous savez le faire.

C'est tout de même assez réjouissant.

Vendredi 30 octobre 2009 à 2:33

Le monde est profondément absurde. Et ça me fait rire, sans raison apparente. Les situations ne cessent de me sembler incongrues, les gens ne sont souvent pas bien à leur place, je crois que ma vision de l'ordre des choses est totalement erronée. Tout le monde joue un rôle et j'ai l'impression parfois d'être seul à rire quand quelqu'un se plante dans son texte. Ce n'est pas très sympathique, me direz-vous, mais qu'est ce que vous voulez que ça me fasse?

Bref, tout ça pour dire qu'à la fin de la pièce je ne suis pas sûr d'applaudir. Peut on étouffer le bruit d'une détonation sous des applaudissements?

 
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Suite à une envie de violence subite. 6h22.

L'apparence, le changement. Deux notions merveilleuses. Atroces. Faire croire, paraitre, sembler, dissimuler sous le vernis ce qu'on est vraiment. Quand comprendrons certaines personnes qu'on lit en elles comme dans un livre ouvert? Jamais probablement. Je les regarderai encore longtemps agir comme si. Comme si une quelconque authenticité se dégageait de leur être. On ne se bâtit pas sur le mensonge, on peut se construire sur l'omission. Vivre dans une carcasse vide. Vivre dans le corps d'un autre, c'est presque criminel.

J'aimerais te recouvrir d'essence. Et allumer le feu avec les pages de ces livres que je ne lirais plus. Ce serait reposant. J'ai des envies d'ultraviolence sur fond de piano. Orange Mécanique me parait fade quand je ferme les yeux. J'entends les craquements des os de ton crâne écrasés par une porte en fer, le déchirement de tes tendons arrachés à la pince. J'ai envie de me promener avec une hache et massacrer les gens que je croise. J'ai envie de hurler, de rire à en crever. J'ai envie d'écrire des histoires affreuses. Plonger des gens dans la folie, oui, ça doit être rassurant.

J'ai envie de dormir. Mais pas de rêver, pas de toi. Mon haïssable subconscient me joue de sales tours. Si je te revoyais à l'instant je te hurlerais dessus. Et ça me ferait un bien fou. Tu pigerais peut être ce que c'est que la violence psychologique. Je ne tourne pas rond, c'est sûr. Je fais de jolis cercles, comme un dément géométrique.

Je me fous que ton souvenir ce ne soit pas toi. Il m'exaspère.

Mon dernier rêve se passait à Paris. Si même ma tête se remplis de lieux laids, je ne tiendrai pas. Pour les gens j'ai fini par m'habituer.
Toute cette laideur si cohérente et la beauté qui semble presque être une erreur quand on contemple le tableau.

Tu es trop cohérente. Ce qui est éthéré s'efface. La cicatrice dans ma mémoire ne l'est certainement pas.

Rien n'a de sens.

Lundi 26 octobre 2009 à 5:44

Me voici revenu après avoir passé deux jours quasi complets chez ces foutus consanguins nordiques de Lillois. C'était merveilleux, il a fait un temps absolument atroce, pas étonnant que tout le monde soit alcoolique et dépressif dans cette région de merde. Remarquez, il n'y avait pas de vent. C'est vrai, ça aurait été dommage de dissiper d'aussi douces odeurs d'égouts que celles qui vinrent agresser mes narines ce week-end. Vraiment, j'aime cette ville, j'y retournerai probablement bientôt, histoire de me faire un dernier repas de frites dégueulasses que je tremperai dans de la mayonnaise faite avec l'huile de friture. Ensuite je noierai tout ça dans de la bière imbuvable. Et j'irai me PENDRE comme devraient le faire tous les habitants de ce lieu infâme.


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J'avoue cependant que les autochtones rattrapent avantageusement la laideur sans nom de cette cité ignoble. Certains m'ont même arraché un sourire. C'est vrai, quoi de plus réjouissant qu'on bon gros faciès rougeaud de cirrhosé en phase terminale? Quoi de plus enjôleur qu'une rafraîchissante famille d'attardés menée par une mère à la sveltesse pachydermique d'un mammifère marin atteint d'obésité morbide, tous braillant de la plus mélodieuse façon qui soit... pour des connards dotés d'un accent à se jeter par une fenêtre après deux minutes d'écoute.

C'est vrai, j'avoue avoir failli rire de bon coeur à un moment. Mais je crois que l'infâme imbécile aux chromosomes déficients qui venait de me demander l'heure l'aurait mal pris. Il n'y avait vraiment pas de quoi, en plus, on comprenait presque ce qu'il racontait péniblement. Je crois que c'était nerveux, à force.

Soit, mais si vous ne venez pas à Lille pour la météo ou pour les gens, venez au moins pour la beauté des lieux et l'architecture! Venez admirer ces belles façades ternies par la pollution que le soleil n'a jamais souillé de ses rayons! Venez vous perdre Rue du Gros Gérard ou faire un tour dans le parc d'attraction -décrépit et digne de Silent Hill- des Poussins (mais oui, à côté de la forteresse Vauban boueuse et du cirque puant et rempli de gens presque plus fréquentables que les locaux bien que franchement repoussants... ce qui est normal pour des romanichels, vous me direz). Venez vous faire tabasser à la sortie d'un métro, vous ne le regretterez pas.

Lille, je t'aime. En te découvrant je me suis presque mis à aimer Paris.
(elle est bonne, non?)

Pas étonnant qu'on soit obligé de faire des films de propagande pour cette région innomable. Il n'y a rien à sauver là bas. Heureusement qu'on y fait pousser des patates, sinon je ne vois pas ce qui ferait obstacle à ce qu'on offre la zone à ces enfoirés de néerlandais qui s'entassent tellement qu'ils doivent empiéter sur la mer. Ceci dit l'accent du nord est à peine moins laid que leur langue repoussante, ce qui ne doit pas être négligé.

Napalm et agent orange pour tout le monde. Un peu de couleur, que diable.

Mercredi 21 octobre 2009 à 23:14


Ce qui est bien c'est qu'après ce genre de choses je ne me sens pas obligé de vous insulter. Vous devriez vous sentir un minimum mal. Sinon, allez-donc vous faire foutre, je ne peux rien pour vous.

Dimanche 18 octobre 2009 à 8:19

C'est drôle de voir ce blog en page d'accueil du site. J'espère que ma description vous plait, elle résume bien ma pensée.

J'ai de nouveau des envies de meurtre, ça en devient récurrent à force. Plus je fréquente les humains et plus ils m'exaspèrent. Plus le temps passe et plus je deviens négatif. Chaque fois où je me laisse aller à avoir de l'espoir j'en ressort un peu plus pessimiste. L'amour que je ressens engendre la haine. L'humanité fait de moi un monstre de façon progressive et en me regardant dans un miroir il est probable qu'un jour je ne me reconnaisse plus. C'est déjà partiellement le cas.

Est-il normal de ne pas avoir une image de soi qui corresponde à celle qu'on voit à travers ses propres yeux? Doit-on s'étonner dans ce cas de projeter quelque chose d'incohérent au reste du monde?

Je ne veux pas que vous me connaissiez. Se dévoiler c'est laisser aux autres une emprise sur soi. Pour cela il faut avoir confiance.

Je n'ai confiance. En aucun de vous.

Je préfère partir méfiant, partir perdant, imaginer le pire. Que de me laisser détruire encore un peu par naïveté. J'ai appris à haïr, j'ai appris la défiance, j'ai appris la dissimulation, l'omission, le mensonge. J'ai appris à éluder, à laisser croire, à faire oublier, j'ai appris à manipuler, à dévier et à minimiser. L'exagération est une arme, l'ironie est un moyen, les mots sont des outils et la psychologie un instrument de combat.

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Je n'ai pas honte de ce que je deviens. C'est à votre contact que je me suis créé. Chaque blessure est une cicatrice, chaque cicatrice est violence. Toute violence est justifiée.

J'ai envie de hurler. Et de t'arracher les yeux.
Mon reflet est silencieux.
Il deviendrait aveugle aussi.

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