Me voici revenu après avoir passé deux jours quasi complets chez ces foutus consanguins nordiques de Lillois. C'était merveilleux, il a fait un temps absolument atroce, pas étonnant que tout le monde soit alcoolique et dépressif dans cette région de merde. Remarquez, il n'y avait pas de vent. C'est vrai, ça aurait été dommage de dissiper d'aussi douces odeurs d'égouts que celles qui vinrent agresser mes narines ce week-end. Vraiment, j'aime cette ville, j'y retournerai probablement bientôt, histoire de me faire un dernier repas de frites dégueulasses que je tremperai dans de la mayonnaise faite avec l'huile de friture. Ensuite je noierai tout ça dans de la bière imbuvable. Et j'irai me PENDRE comme devraient le faire tous les habitants de ce lieu infâme.
J'avoue cependant que les autochtones rattrapent avantageusement la laideur sans nom de cette cité ignoble. Certains m'ont même arraché un sourire. C'est vrai, quoi de plus réjouissant qu'on bon gros faciès rougeaud de cirrhosé en phase terminale? Quoi de plus enjôleur qu'une rafraîchissante famille d'attardés menée par une mère à la sveltesse pachydermique d'un mammifère marin atteint d'obésité morbide, tous braillant de la plus mélodieuse façon qui soit... pour des connards dotés d'un accent à se jeter par une fenêtre après deux minutes d'écoute.
C'est vrai, j'avoue avoir failli rire de bon coeur à un moment. Mais je crois que l'infâme imbécile aux chromosomes déficients qui venait de me demander l'heure l'aurait mal pris. Il n'y avait vraiment pas de quoi, en plus, on comprenait presque ce qu'il racontait péniblement. Je crois que c'était nerveux, à force.
Soit, mais si vous ne venez pas à Lille pour la météo ou pour les gens, venez au moins pour la beauté des lieux et l'architecture! Venez admirer ces belles façades ternies par la pollution que le soleil n'a jamais souillé de ses rayons! Venez vous perdre Rue du Gros Gérard ou faire un tour dans le parc d'attraction -décrépit et digne de Silent Hill- des Poussins (mais oui, à côté de la forteresse Vauban boueuse et du cirque puant et rempli de gens presque plus fréquentables que les locaux bien que franchement repoussants... ce qui est normal pour des romanichels, vous me direz). Venez vous faire tabasser à la sortie d'un métro, vous ne le regretterez pas.
Lille, je t'aime. En te découvrant je me suis presque mis à aimer Paris.
(elle est bonne, non?)
Pas étonnant qu'on soit obligé de faire des films de propagande pour cette région innomable. Il n'y a rien à sauver là bas. Heureusement qu'on y fait pousser des patates, sinon je ne vois pas ce qui ferait obstacle à ce qu'on offre la zone à ces enfoirés de néerlandais qui s'entassent tellement qu'ils doivent empiéter sur la mer. Ceci dit l'accent du nord est à peine moins laid que leur langue repoussante, ce qui ne doit pas être négligé.
Napalm et agent orange pour tout le monde. Un peu de couleur, que diable.