lost

I'm lost but I'm not stranded yet

Vendredi 28 août 2009 à 5:52

J'avais tout à l'heure une discussion à propos de Jérôme Bosch, peintre génial s'il en est qui a toute mon estime pour avoir créé parmi ce qu'il y a de plus étrange et bizarre en matière de représentations, quand je me suis soudainement souvenu de l'existence d'Otto Dix, peintre non moins génial profondément traumatisé par la guerre qui en fit une des représentations les plus parfaite qui soit à mon sens dans ce triptyque. Je ne vais pas vous l'apprendre que j'ai une culture massivement étendue, vu que je m'en sers régulièrement pour vous faire comprendre que vous êtes un tas de cons, mais voilà, ça m'a fait plaisir de retomber là dessus.

Toujours est-il que cela m'a donné envie de créer un habillage de blog basé entièrement sur ce tableau. Mais je doute que cela arrive étant donné que, comme je le sous entendais un peu plus haut, vous ne valez pas franchement la peine que je me casse le cul à sortir ma carte bleue pour payer le premium (alors un tee-shirt, imaginez...). Donc je me suis contenté pour l'instant d'en faire un fond d'écran ma foi sobre et efficace, installant de par le fait une subtile ambiance de malaise au sein des gens amenés à contempler mon bureau. Mais admettez-le, ça a de la gueule (cassée ou non, ahah, je fais des blagues d'homme cultivé maintenant, tas de protozoaires).

J'aurais bien dit que cet article était uniquement à visée culturelle, mais ça voudrait dire que vous êtes capables de progresser et d'accumuler des connaissances. Je sais que l'espoir fait vivre, mais il ne crée pas de miracles non plus. Disons donc que cet article vous aura permis d'admirer une capture d'écran de mon bureau. Au moins c'est une vision réaliste.
 

http://lost.cowblog.fr/images/Capture28082009052847.jpg
Et sinon ça s'appelle de façon ma foi logique "Der Krieg", ce qui signifie "ouvre un dictionnaire, connard".

Mercredi 26 août 2009 à 5:58

http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/34/92/22/amibe.jpg
Commençons par une illustration qui sera utile par la suite.


Hier, alors qu'une morose journée de plus déroulait son tapis de déceptions sur le carrelage rutilant de ma désillusion, j'ai eu le bonheur d'avoir du courrier dans ma boîte mail. Je dois avouer qu'au départ j'ai tressailli sur ma chaise, tout surexcité que j'étais de savoir que quelqu'un, quelque part, m'accordait assez d'attention pour prendre le temps de m'envoyer un message, quel qu'il soit. Mais j'ai vite déchanté.

C'était une fois de plus cette foutue saloperie, que dis-je, cette engeance maléfique et maudite qu'est la newsletter cowblog. Au départ, je ne fus cependant pas si virulent. "Diantre?!" me dis-je tout intrigué. "Cette merveilleuse plateforme qui m'héberge me ferait-elle part d'une nouveauté présente ou à venir qui changerait ma façon de bloguer et peut être-même ma vie?"

Que nenni. Une fois de plus on me proposait simplement de me délester de mes précieux deniers afin d'acquérir un quelconque bout de chiffon frappé d'un logo stupide et orné de mon mirobolant (et ô combien unique) pseudonyme. Pour faire passer la pilule un subtil message tentait de me faire croire que j'effectuais la transaction du siècle car, ouvrez-bien vos yeux : on m'offrait pas un, pas deux mais bien trois (eh oui, trois!) mois de premium si je venais à acheter quoi-que-ce-soit (eh oui mademoiselle, pour n'importe quel achat!) dans la formidablement génialissime boutique cowblog.

Comment vous dire...

Je vais vous parler d'un temps que les moins de.. oh ta gueule. Pas si lointain au final où cette fameuse newsletter (tenez vous bien, c'est incroyable!) servait à quelque chose. En effet et je vous le dis, ô masses incrédules, elle annonçait, comme son nom ne l'indique malheureusement plus assez les nouvelles (les news, bordel). On pouvait apprendre que les serveurs seraient en maintenance, que le nouveau blog du mois était élu, on conviait la populace à venir participer au chat. Maintenant on nous propose d'acheter des tee-shirts. Mais c'est à se pendre.

Quand j'utilise un service, j'aime que les personnes qui en ont la charge fassent preuve d'un peu d'originalité, de créativité, améliorent ce qui peut l'être et ajoutent des fonctionnalités intéressantes. Le gros défaut de cowblog est la désolante stagnation de cette plateforme. Et le pire c'est que tout le monde est très content, apparemment.

Il faut dire que tant que l'abominable vague de nullissimes conneries qui submergent  les serveurs du site ne se sera pas écrasée dans un coin, on ne risque pas de voir des utilisateurs intéressants faire des propositions ou même apporter un semblant de dynamisme. Cette plateforme est consanguine, pourrie jusqu'à la moelle par un élitisme débile qui force les membres à rester entre eux, en groupes agglomérés, telles des amibes (voir plus haut) dans un foutu verre d'eau croupie.
 
Bref ce n'est pas le sujet. Mais vous savez à quoi m'a fait penser cette newsletter au final? A ces fameux emails venus d'Afrique qui me proposaient, pour un versement d'argent somme toutes assez faibles (quelques milliers de dollars) de récupérer des fortunes colossales ayant appartenues à un oncle lointain dont on est (évidemment) le seul héritier. Rendez-vous compte, pour seulement une grosse vingtaine d'euros je pouvais avoir TROIS MOIS de premium (qui me coûteraient en temps normal... 3 euros, ça fait cher au final sachant que les tee-shirts sont un comble de kitsch nolifesque et que je me refuserait à porter même sous la menace d'une arme).

Bordel, mais comment ais-je pu être si bête et supprimer ce mail? Je le regretterai toute ma vie.

Samedi 22 août 2009 à 20:04

Ceci est un message de la Ligue Radicale du Bonheur Obligatoire. (merci aux réalisatrices ceci dit, je réutilise enfin ce chef-d'oeuvre).

Spéciale dédicace à la chef de file officielle du mouvement des Niais assemblés.

http://lost.cowblog.fr/images/vacrever.pnghttp://lost.cowblog.fr/images/salecon.png

Dans certains pays éloignés, on manifeste sa joie de vivre en prenant un bain de kérosène puis en allant fumer une cigarette. Je vous promet, c'est une expérience in-croy-able.

Lundi 17 août 2009 à 7:51

Me voici revenu, malheureusement pour vous, ô lectorat inexistant bien qu'adoré. J'aurais voulu qu'il en soit autrement, mais l'apocalypse atomique n'a pas eu lieu; tant pis pour nous, il faudra supporter cette pitoyable mascarade qu'est l'espèce humaine encore longtemps en attendant qu'un connard quelconque (mais bien inspiré) écrase ce foutu bouton rouge un jour.

Mais là n'est bien entendu pas la question.

La question serait plutôt de savoir pourquoi on peut en arriver à désirer voir l'avènement d'un hiver nucléaire alors qu'il fait 30°c à l'ombre, ce qui implique des possibilités sans limites pour un nombre incroyable de trous-du-cul de se faire bronzer dans des situations malséantes, inesthétiques et si possible désagréables pour leurs voisins? Justement, là est le problème. L'été encore plus que le printemps, les cons sont de sortie, envahissant tels des rats les trottoirs des villages les plus dépeuplés, se répandant telle une nauséabonde marée noire dans les parcs et sur plages, bref on ne voit pour ainsi dire plus qu'eux.

Impossible de sortir sans croiser un de ces douchebags post-modernes affublé de lunettes ejac-faciale-proof© et vêtu de fringues dont la blancheur virginale n'a d'égale que l'incroyable propension que possède la compagne de celui-ci à de faire péter le cul par le premier macaque consanguin venu ressemblant un tant soi-peu au modèle précité (l'origine du phénomène venant du manque de discernement de ladite femelle incapable qu'elle est de reconnaitre un déchet d'un autre, d'autant qu'elle passe sa vie bourrée à la vodka-red bull, forcément).

Impossible d'échapper aux vomissures publicitaires relookées pour la saison chaude qui nous noient sous des poncifs débilitants à propos de bonheur, de positivisme et de dynamisme à la mord-moi-le-noeud. Sous prétexte que le soleil semble heureux (Puisqu'il brille beaucoup, ça il n'y a pas à dire, ce gros enculé. C'est pourtant ridicule puisque qu'il se contente d'être tandis que ce sont les nuages qu'il faudrait encenser, tout partis qu'ils sont à submerger les pays en développements et si possible faire crever un peu plus les sous-hommes racialement inférieurs qui y habitent. Pensez-y, ô publicistes blancs, ça fera joli à côté des affiches non déchiquetées de la liste Antisioniste), il faudrait que tout le monde le soit. Mais heureux, voyons, suivez un peu.

Impossible également d'échapper aux habituelles, sempiternelles et répétitives questions qui n'ont d'autres buts que d'introduire la conversation de celui qui les pose à propos de son Merveilleux Programme des Vacances. A savoir : "tu fais quoi pendant les vacances?", question souvent accompagnée du célèbre "tu vas où?". Franchement à ce compte là, autant ne pas poser la question et faire des fiches pour tout le monde en inscrivant où vous partez, combien de temps et avec qui. Au moins, pas besoin d'écouter les réponses des gens, vous vous en foutez. Non? Oh, non, bien entendu, si le Programme est meilleur, on peut jalouser la personne en question et trouver des dizaines de prétextes foireux pour la détester en restant honnête avec soi-même. Le bonheur à l'état pur. Bande de sales langues de putes.

Ajoutons à ceci qu'en été les rues sont puantes, remplies de touristes décérébrés, bruyants, malpolis, sales et laids. Que les vendeurs ambulants qui se font leur beurre sur leur dos sont à peine moins décérébrés, malpolis, sales et laids (oui j'ai volontairement retiré bruyants, rien de plus bruyant qu'un connard de clampin vendant des lunettes à la sauvette) et nous avons un merveilleux cocktail taillé pour nous faire détester la vie jusqu'à la fin de nos jours.

Bref, comme d'habitude j'ai la flemme de développer plus, notamment parce qu'aucun de vous n'en vaut la peine et que ça devrait vous suffire, avec le volume d'informations qu'il y a à digérer, vous en avez pour la semaine. Je conclus donc. Face à toutes ces abominations la vision de l'hiver me remplit de joie et j'avoue qu'en fait, atomique ou pas, je voudrais juste qu'il s'abatte sur ces rescapés de la noyade à la naissance qui exhibent leurs jambes épilées et bronzées sur la place publique. J'imagine que ça leur ferait les pieds de se payer une bonne hypothermie.

Sur ce, je vais me coucher. Je salue tous ceux qui à cette heure-ci vont travailler. Vous au moins vous ne me faites pas chier.

Mais je me marre bien en pensant à vous.

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