Le monde est profondément absurde. Et ça me fait rire, sans raison apparente. Les situations ne cessent de me sembler incongrues, les gens ne sont souvent pas bien à leur place, je crois que ma vision de l'ordre des choses est totalement erronée. Tout le monde joue un rôle et j'ai l'impression parfois d'être seul à rire quand quelqu'un se plante dans son texte. Ce n'est pas très sympathique, me direz-vous, mais qu'est ce que vous voulez que ça me fasse?
Bref, tout ça pour dire qu'à la fin de la pièce je ne suis pas sûr d'applaudir. Peut on étouffer le bruit d'une détonation sous des applaudissements?
Bref, tout ça pour dire qu'à la fin de la pièce je ne suis pas sûr d'applaudir. Peut on étouffer le bruit d'une détonation sous des applaudissements?
image: postsecret
Suite à une envie de violence subite. 6h22.
L'apparence, le changement. Deux notions merveilleuses. Atroces. Faire croire, paraitre, sembler, dissimuler sous le vernis ce qu'on est vraiment. Quand comprendrons certaines personnes qu'on lit en elles comme dans un livre ouvert? Jamais probablement. Je les regarderai encore longtemps agir comme si. Comme si une quelconque authenticité se dégageait de leur être. On ne se bâtit pas sur le mensonge, on peut se construire sur l'omission. Vivre dans une carcasse vide. Vivre dans le corps d'un autre, c'est presque criminel.
J'aimerais te recouvrir d'essence. Et allumer le feu avec les pages de ces livres que je ne lirais plus. Ce serait reposant. J'ai des envies d'ultraviolence sur fond de piano. Orange Mécanique me parait fade quand je ferme les yeux. J'entends les craquements des os de ton crâne écrasés par une porte en fer, le déchirement de tes tendons arrachés à la pince. J'ai envie de me promener avec une hache et massacrer les gens que je croise. J'ai envie de hurler, de rire à en crever. J'ai envie d'écrire des histoires affreuses. Plonger des gens dans la folie, oui, ça doit être rassurant.
J'ai envie de dormir. Mais pas de rêver, pas de toi. Mon haïssable subconscient me joue de sales tours. Si je te revoyais à l'instant je te hurlerais dessus. Et ça me ferait un bien fou. Tu pigerais peut être ce que c'est que la violence psychologique. Je ne tourne pas rond, c'est sûr. Je fais de jolis cercles, comme un dément géométrique.
Je me fous que ton souvenir ce ne soit pas toi. Il m'exaspère.
Mon dernier rêve se passait à Paris. Si même ma tête se remplis de lieux laids, je ne tiendrai pas. Pour les gens j'ai fini par m'habituer.
Toute cette laideur si cohérente et la beauté qui semble presque être une erreur quand on contemple le tableau.
Tu es trop cohérente. Ce qui est éthéré s'efface. La cicatrice dans ma mémoire ne l'est certainement pas.
Rien n'a de sens.
L'apparence, le changement. Deux notions merveilleuses. Atroces. Faire croire, paraitre, sembler, dissimuler sous le vernis ce qu'on est vraiment. Quand comprendrons certaines personnes qu'on lit en elles comme dans un livre ouvert? Jamais probablement. Je les regarderai encore longtemps agir comme si. Comme si une quelconque authenticité se dégageait de leur être. On ne se bâtit pas sur le mensonge, on peut se construire sur l'omission. Vivre dans une carcasse vide. Vivre dans le corps d'un autre, c'est presque criminel.
J'aimerais te recouvrir d'essence. Et allumer le feu avec les pages de ces livres que je ne lirais plus. Ce serait reposant. J'ai des envies d'ultraviolence sur fond de piano. Orange Mécanique me parait fade quand je ferme les yeux. J'entends les craquements des os de ton crâne écrasés par une porte en fer, le déchirement de tes tendons arrachés à la pince. J'ai envie de me promener avec une hache et massacrer les gens que je croise. J'ai envie de hurler, de rire à en crever. J'ai envie d'écrire des histoires affreuses. Plonger des gens dans la folie, oui, ça doit être rassurant.
J'ai envie de dormir. Mais pas de rêver, pas de toi. Mon haïssable subconscient me joue de sales tours. Si je te revoyais à l'instant je te hurlerais dessus. Et ça me ferait un bien fou. Tu pigerais peut être ce que c'est que la violence psychologique. Je ne tourne pas rond, c'est sûr. Je fais de jolis cercles, comme un dément géométrique.
Je me fous que ton souvenir ce ne soit pas toi. Il m'exaspère.
Mon dernier rêve se passait à Paris. Si même ma tête se remplis de lieux laids, je ne tiendrai pas. Pour les gens j'ai fini par m'habituer.
Toute cette laideur si cohérente et la beauté qui semble presque être une erreur quand on contemple le tableau.
Tu es trop cohérente. Ce qui est éthéré s'efface. La cicatrice dans ma mémoire ne l'est certainement pas.
Rien n'a de sens.