lost

I'm lost but I'm not stranded yet

Mercredi 30 juin 2010 à 13:16

"News networks giving a greater voice to viewers because the social web is so popular are like a chef on the Titanic who, seeing the looming iceberg and fleeing customers, figures ice is the future and starts making snow cones."

Mercredi 23 juin 2010 à 2:12

Je vous préviens tout de suite, cet article parle de chatroulette. Il contient donc des bites.


Voilà, c'est dit, maintenant n'allez pas vous plaindre. De toute façon si vous avez envie de vous plaindre, allez d'abord vous faire dépuceler avant, ça devrait régler le problème.

Pour les ignares qui auraient vécu dans un carton de téléviseur LCD ces derniers mois, je précise que chatroulette est un site web merveilleux qui vous met en relation avec un étranger. Ou plus précisément avec sa webcam. L'objet en question est en effet obligatoire pour accéder au site (à moins de manipulations fourbes, évidemment).

Le principal problème de chatroulette, ce sont les bites. Il y en a tout le temps, il suffit de cliquer sur "next" pour être quasi-certain d'en voir une. En effet le site est rempli de pervers qui guettent la moindre présence féminine pour pouvoir lui imposer la vue de leur engin et si possible la convaincre de montrer ses seins et plus si affinités. Mais évidemment les rares filles qui trainent sur ce lieu de perdition ne sont pas exactement dans ce genre de trip et passent leur chemin. Les autres filles sont des boucles vidéos préenregistrées qui finissent par donner l'adresse de leur super site super hot. Vous voyez le genre.

Bon, c'est vrai, il y a de vraies filles avec des nichons, parfois, mais jugez-plutôt :

 

http://lost.cowblog.fr/images/Capture23062010011924.jpg(ouais là j'étais un peu surpris de ne pas tomber sur une bite, j'avoue)


Mais bon, comme je suis un gentleman, j'ai commencé à discuter avec cette formidable demoiselle canadienne a qui j'ai du expliquer la signification de mon tee shirt. D'ailleurs, pour ceux qui ne pigent pas la référence, c'est par là. C'est alors que sur mon écran s'est produit quelque chose d'inattendu :

 
http://lost.cowblog.fr/images/Capture23062010012536.jpg(là aussi j'étais supris, mais ça se voit moins)



Bref, de toute façon je n'étais pas là pour causer avec des exhibitionnistes, aussi pourvues fussent-elles d'un point de vue mammaire. Non, mon objectif était tout autre.

En vérité j'aime bien chatroulette, on peut parler avec des gens complètement jetés en australie, et c'est assez plaisant. Mais ce que j'aime bien aussi, c'est tenter de ruiner un peu le moral des pervers.

En effet, quand les gens voient une bite, en général ils appuient sur F9 (next), ou alors ils s'énervent, ou attendent que le branleur d'en face se charge de dégager tout seul. Mais ce que j'aime bien c'est me foutre ouvertement de leur gueule. Si ces gens en sont réduits à s'exhiber sur ce site c'est probablement qu'ils ont un problème de confiance en eux. Alors quoi de mieux dans ce cas que de les amener à douter un peu plus de leur pitoyable personne?


http://lost.cowblog.fr/images/Capture23062010011906.jpg(Vous voyez là, non seulement il en a une petite, mais en plus, il a commencé à la cacher dès qu'il a pigé à quoi mon geste faisait allusion. Eh ouais, ça t'apprendra à avoir un micropénis, abruti.)


Bon on peut se moquer de la taille, c'est facile et tout, mais parfois il faut varier quand même :

http://lost.cowblog.fr/images/Capture23062010013204.jpg(Oui c'est bien toi que je pointe avec ta petite nouille tordue. Sans déconner.)


 
Vous voyez maintenant qu'on peut rire à peu de frais grâce à chatroulette. Je me dis qu'en faisant ça quand je vois une bite, au lieu de la nexter direct, je contribue probablement un peu au mal être d'un petit être torturé qui a besoin de se tripoter le tuyau devant une webcam. Et ça n'est franchement pas plus mal.

Dimanche 20 juin 2010 à 1:27

Vous voyez, dans mon dernier article je vous parlais rapidement des différents types de commentaires qu'on pouvait retrouver sur internet et j'avais, ma foi, oublié de vous citer ceux-ci :
 

http://lost.cowblog.fr/images/Capture20062010011647.jpg


Au début j'ai eu du mal à comprendre, ensuite j'ai eu du mal à m'arrêter de rire. Puis j'ai voulu voir un peu de quoi il retournait, ce qui fait que je me suis rendu sur le profil de ce charmant inscrit.

Manifestement, cet homme est un artiste, probablement même un génie. Comme on dit, c'est un troll qui pêche à la grenade... que dis-je, à la dynamite. C'est même mieux qu'un troll puisqu'il doit même piéger les trolls. Bref, ce mec est dangereux.

Mercredi 16 juin 2010 à 0:38

Sur internet, lorsque l'on publie un article, une photo, un statut ou autre, bien souvent les visiteurs ont la possibilité de commenter. Il n'y a pas souvent de grandes surprises quant à leur contenu.


En règle générale les plus fréquent sont du type "oh-comme-je-suis-d'accord-avec-toi" et autres "moi-aussi" qui donnent au lecteur et à l'auteur un semblant  d'idée de communication, quand bien même le lecteur ne fait que parler de lui d'une façon détournée.

Ensuite il y a les maniaques du détail, les pinailleurs, les premiers-de-la-classe, bref : ceux qui sont très fiers d'avoir un cerveau en état de marche et qui considèrent que c'est une chose si formidable qu'elle mérite que tout le monde en soit informé. Ils ne loupent pas une occasion d’ajouter une précision ou de corriger une inexactitude. Une fois de plus ils ne font que parler d’eux, mais ça ne surprends plus personne, si ?

Il y aussi les commentaires insultants. Ceux-ci ne sont pas à confondre avec les commentaires désagréables. Aussi désagréables qu’ils soient, ils n’en sont que l’expression la plus vile, la moins noble possible et la moins intéressante. Il n’y a pas grand-chose à en dire.

Évidemment on aura aussi les hors-sujet. On ne sait pas ce qu’ils foutent  là et on ne veut pas le savoir, en général la meilleure solution reste encore de revenir sur vos pas et de descendre à l'aide du premier ascenseur que vous avez utilisé lors de cette mission.

Mais, et les commentaires désagréables dans tout ça ?

J’y viens.



http://lost.cowblog.fr/images/MindgraineIIbycreatyves.jpg

Mindgraine II by ~creatyves



  • Qu’est-ce qu’un commentaire désagréable ?

Le commentaire désagréable est, par définition, assez subtil. C’est ce commentaire qui n’est pas ouvertement agressif mais dont vous sentez bien qu’il vous vise. C’est cette petite réflexion qui pourrait paraître anodine mais qui manque juste assez de déférence pour sembler malvenue.
C’est typiquement la phrase qui vous fera passer pour un paranoïaque stressé si jamais vous y répondez de façon trop agressive. Il ne faut pas le confondre avec le commentaire du pinailleur qui lui ne tente que de montrer qu’il a un gros cerveau et qu’il vient, grâce à lui, aider la communauté un peu moins intelligente.


 
  • Comment produire un commentaire désagréable ?

Première leçon, si jamais vous avez le moindre souci avec l’orthographe et la grammaire (voire la syntaxe, mais dans ce cas allez carrément prendre des cours de français, ça ira plus vite) munissez-vous d’un correcteur automatique. Les gens sont impitoyables avec les personnes qui font des fautes quand elles les énervent. C’est basique mais c’est comme ça, laisser des commentaires désagréables pleins de fautes sur internet ça revient à dire "Eh mais c’est le carnaval aujourd’hui ou quoi ?" dans la rue au passage d’une personne accoutrée de façon surprenante alors qu’on a soi-même un survêtement Sergio Tacchini rentré dans les chaussettes et une casquette Louis Vuitton trop petite vissée sur la crâne, laissant dépasser négligemment des écouteurs d’Ipod posés sur le haut de ses oreilles, le tout pendant au bout de son fil blanc et déversant des aigus criards et rythmés. Mais je m’égare.

Ensuite, il faut savoir qu’il n’y a pas de juste milieu en matière de commentaire désobligeant. Il faut soit faire très bref, soit très long. Voyons pourquoi :

-          Le commentaire lapidaire.

Idéalement c’est une entrée en matière directe. Par exemple au bas d’un très long article personnel quelque chose comme "Oui mais quand même, fais attention à tes fautes de grammaire, c’est dommage". C’est très fourbe, parce que ça ressemble à une tentative d’aide, tout en n’indiquant pas du tout l’opinion qu’on a sur l’article. Ceci risque de frustrer l’auteur qui en plus va probablement galérer à retrouver les fautes en question. Un petit "Globalement ce qui tu dis est plutôt juste, mais ton second paragraphe est totalement inexact" fait aussi son effet.
 
-          Le commentaire trop long.

L’idéal est de perdre le lecteur dans une explication à rallonge sans jamais se montrer trop agressif. Dans ce cas il ne faut pas hésiter à étayer ses arguments par de longs exemples ou des citations de cinq ou six lignes. Si possibles bien obscures. Idéalement il faut que la personne à qui le commentaire s’adresse se sente stupide. C’est parfait comme moyen d’énervement. Dans ce cas, s’attendre à des réponses de type "oui ben écris le toi-même l’article si t’es si intelligent". Délicieux.

 
Il ne faut pas hésiter à utiliser des sous-entendus personnels. Si vous savez quelque chose d’embarrassant sur la personne à qui vous vous adressez, faites-y allusion. Pas de façon directe, mais suffisamment pour qu’elle s’en rende compte.

Il ne faut pas hésiter non plus à taper sur les autres commentateurs. Il y a toujours un ou deux commentaires un peu niais ou ingénus, ce sont de merveilleux moyens d’arriver à ses fins. Dans ce cas un petit "à propos de ce que dit miss95, je trouve que c’est franchement avoir une vision limitée de la chose, j’espère pour toi que c’est une forme d’humour qui m’échappe" est forcément à-propos. En général, si on a bien choisi sa cible, on aura droit à quelque chose comme "hein ??? pourquoi tu dis ça, tu te fou de moi c’est ça ? y’a vraiment des cons sur se site jvou jure !!!! ". Et c’est là que commence l’escalade. Tout le jeu  consiste alors à continuer d’énerver la personne tout en lui disant de se calmer. Quelque chose comme "C’est bien ce que je me disais, le débat te passe au dessus de la tête. Tu devrais essayer de lire ce qu’on te dit avant de réagir aussi violemment, ça ne t’aide pas à donner une bonne image de toi ce genre de comportement…".  Ou comment traiter les gens de cons d’une façon un peu trop subtile pour eux.

C’est une forme de troll, certes, mais pas totalement. En général le troll se contente en effet de réagir à des sujets précis. Mettez un peu un libriste devant un article parlant d’office 2010, vous allez comprendre de quoi je parle (on peut évidemment, à la place de libriste/office 2010 utiliser des combinaisons telles que fan de madonna/clip de lady gaga ou encore joueur de world of warcraft/vie réelle, etc…). Ici il s’agit juste de réagir à un article aléatoire, à un commentaire, aléatoire, bref, à échauffer les esprits sans motif précis.


 
  • Comment réagir à un commentaire désagréable ?

En effet, c’est bien mignon d’être devenu le roi du commentaire désagréable, mais si on se fait soi-même attaquer ?

La meilleure façon de réagir, en général c’est carrément d’aller dans le sens du commentaire en question. "Ah c’est vrai, je corrige ça", par exemple. L’autre ne saura alors plus quoi dire et vous vous serez épargné bien des efforts inutiles.

Vous pouvez aussi tenter de frapper plus fort. Le risque est de tomber dans l’agressif, et là vous risquez de perdre à ce petit jeu là. En effet, quelqu’un qui arrive à vous énerver sans être agressif a encore beaucoup de réserves dans l’escalade de la violence verbale. Pensez-y.

L’ignorance. C’est une méthode de hippie à la con et c’est dangereux parce que vos imbéciles de lecteurs risquent de faire le boulot à votre place et vous serez tout aussi emmerdé.

Dans le meilleur des cas votre attaquant laisse passer une faute dans sa tirade. Dans ce cas il est probablement foutu, car sa réponse sera probablement de très mauvaise foi. Et ça se contre facilement.


 
  • Ce qu’il faut éviter.

Invoquer votre statut dans la vie réelle. Justifier ses propos sur internet par "Non mais tu sais, je sais de quoi je parle, j’ai quand même un doctorat en titillage d’anus de drosophiles". D’une part c’est invérifiable, d’autre part c’est souvent hors de propos et ça ne prouve strictement rien. On peut avoir un doctorat et être complètement con. Regardez un peu Roselyne Bachelot.

L’excuse physique. Invoquer une maladie, une incapacité physique ou autre pour justifier le fait qu’on ait fait ou dit une connerie n’est absolument pas valable. C’est misérabiliste et au mieux vous passerez pour quelqu’un de faible (c’est le syndrome "Il faut pas me taper, j’ai des lunettes").

Tenter de faire ami-ami.  Dans le meilleur des cas on vous ignorera, au pire vous n’aurez que du mépris.


 
  • Conclusion

Je n’en ai pas, allez vous faire foutre.

Samedi 12 juin 2010 à 2:33

Et j'ai de quoi prouver mon propos.

Vous n'êtes pas sans savoir que la coupe du monde de football a commencé. Joie dans les chaumières, les veaux qui peuplent notre belle contrée peuvent à nouveau devenir des sous-êtres en dessous de toute notion de civilisation évoluée sans même qu'on les prenne pour des rustres. Ces sombres crétins ignares peuvent légitimement s'affaler lamentablement devant leur téléviseur FULLHD3DREADY acheté avec un emprunt sur 10 ans à carrefour (tout persuadés qu'ils sont que les bleus vont gagner, leur permettent de se faire rembourser cette putain de cochonnerie coréenne qui encombre leur salon au dessus de la PS3 et de toute la collection des PES et FIFA depuis 1998).

Mais bref.

Il y a quelques mois j'observais un phénomène assez intéressant. Je baguenaudais innocemment dans les rues du centre ville quand je fus soudainement agressé par le son de nombreux avertisseurs et beuglements d'animaux en rut. J'identifiai rapidement la cause de ce vacarme insupportable : des supporters de l'Algérie en liesse, agitant drapeaux et maillots depuis les fenêtres de leurs voitures. Un spectacle somme toute assez habituel (les réjouissances de ces connards de fanatiques du ballon rond, pas des algériens en général, leur équipe de merde étant en général incapable de s'illustrer où que ce soit, ils nous foutent une paix relative). Là où c'est plus amusant c'est que j'appris le lendemain que, ne se sentant plus de joie, ces énergumènes avaient fait brûler un certain nombre de voitures.

Si je comprends bien : quand  ils sont contents il crament des caisses et quand ils ne sont pas contents... ils crament des caisses. J'avoue, c'est subtil, moi aussi j'ai eu du mal à saisir la différence. La question que je me pose est la suivante : est-ce qu'un être vivant incapable de différencier une réaction de joie d'une réaction de colère peut décemment être classé dans le règne animal et non végétal?

Vous me direz, je chipote, la différence c'est que quand ils sont heureux, il jettent l'essence et l'allumette avec le sourire.

http://lost.cowblog.fr/images/IMGP683678.jpg

Passons à un autre exemple.

Ce soir (vendredi soir quoi), c'était le match France - Uruguay. Eh bien figurez-vous que je n'ai pas vu le score, mais je suppose que la France a gagné au vu des cris de bonheur poussés par les hordes d'abrutis remplissant les bars à télévision ce soir là. C'est bien, mais si ils sont aussi contents alors que notre équipe nationale bat un pays aussi insignifiant que l'Urugay (sans déconner, quelqu'un sait, de mémoire placer ce truc sur une carte?) j'espère qu'on ne gagnera jamais contre une vraie équipe sinon il va y avoir des morts.

Bref, tout ça pour dire que j'espère que les pantins pédophiles (j'avoue, ça c'était gratuit) et dopés (ça moins, vous avez vu le prix des amphèts?) qui portent le maillot français vont se dépêcher d'être disqualifiés, histoire qu'on ait la paix. Non mais sans blagues.

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