lost

I'm lost but I'm not stranded yet

Mercredi 30 septembre 2009 à 20:55

Vendredi 25 septembre 2009 à 6:25

Des fois j'ai juste envie d'écrire ici, sans sujet particulier. Parce que c'est un bon déversoir, parce que je m'emmerde et que je n'ai rien d'autre à faire; alors au final produire de la haine ça n'est pas si mal.

http://lost.cowblog.fr/images/qe7b0kj3.jpgNapalm Rationale by *gardenofbadthings


J'aimerais vous faire comprendre à quel point je vous hais par instants. Ce n'est pas très compliqué à vrai dire. Je vous regarde, droit dans les yeux, l'air de rien et je vous imagine.

Je vous imagine, je me représente la tête que vous tireriez si je commençais à vous labourer la tronche à coups de pelle. Si je décidais simplement que j'en avais décidément assez de toute cette mascarade et que je me laissais aller à me défouler un peu sur n'importe qui, juste comme ça.

Ces matins ou je me lève et où je vous vois, tous dissemblables, tous monstrueux. Pervertis par le monde et les idées des autres. Reproduisant tous les même schéma bien bêtement, programmés pour foncer droit dans le mur sans réfléchir. Vous me remplissez de dégoût. Je ne sais pas ce que je déteste le plus: l'image que vous me renvoyez, cette représentation que vous portez, détestable et inchangée ou votre personnalité creuse, vaine et grotesque.

Tous différemment semblables, très individuellement grégaires. D'une violence coutumière et anodine, votre existence est blessante et malencontreuse. Dirigés par de grands projets que vous ne mènerez jamais à bien, vous suivez une ligne bornée par les barrière de votre esprit. Marcher droit vers un but et faire semblant de croire qu'il n'est pas important de revoir ses exigences à la baisse. Vous vous contenterez de peu en ayant désiré beaucoup. Vous vous "ferez une raison". Perdre ses rêves. Cela ne vous arrivera que trop tard au final, vous deviendrez peut être aigris comme moi.

Et vous serez alors un être détestable, exactement comme ceux qui vous ont précédés. History repeats herself. Et ce n'est pas pour rien.
Vos belles illusions me rendent malade, je voudrais les avoir moi aussi, pour oublier comme tout cela est laid.

Il est beau de croire à sa propre importance. C'est bien, cela maintient en vie. J'aimerais vous parler de l'espoir qui n'est que le biais mesquin que notre corps utilise pour faire croire à l'esprit que tout va bien. J'aimerais vous parler du futur, mais vous n'en avez guère plus que moi. Personne n'est central. Si on ne sait contrôler ses émotions on ne contrôlera jamais rien. Vous n'êtes que la somme de vos souvenirs et de votre vécu, tout aurait pu être très différent mais rien ne changera jamais.

Et ainsi de suite.

J'aimerais brûler ce monde. Voir s'il renait de ses cendres aussi corrompu. Si l'abject surgit bien ex-nihilo pour recouvrir chaque chose.

Et au dessus de la terre fumante, le soleil se lèverait dans un silence absolu.
Ce serait magnifique.
Le titre vient de 29/09, évidemment.

Mercredi 16 septembre 2009 à 5:19

Si j'étais instit en maternelle je demanderais à ce qu'on me fasse un poster avec ce qui suit. Parce qu'au moins c'est réaliste et ça parle directement à ces gosses qui ne savent même pas encore qu'ils finiront gros, malades, repoussants et assistés. Trop de personnes arrivées au collège voire au lycée ne connaissent même pas les bases du mélange des couleurs. Et c'est vraiment extrêmement navrant.

Comme auraient dit nos amis à la couleur rouge: Enjoy©.

http://lost.cowblog.fr/images/Sanstitre1.jpg
 
Sachez que si vous ne savez pas quoi m'offrir à noël ou à mon anniversaire (je sais que ça compte pour vous, ces conneries là), vous pouvez m'offrir cette jolie Pelle pliante ainsi que cette Hache commando compacte assortie (en promotion en ce moment!).


PS : un détail cocasse se cache dans un des liens, sauras-tu le retrouver, pauvre attardé? (ça rime, ne m'en voulez pas, bande de sale rats)

Dimanche 13 septembre 2009 à 5:17

http://lost.cowblog.fr/images/v7rv31sg.jpgCONFORMITY - *paRanOYiqzz


Je crois que je suis trop gentil avec vous, en vérité. Voici une petite sélection de mélodies joyeuses et pleines d'amour pour le genre humain à écouter sans modération en lisant ce blog. Je vous conseille de lire les paroles de ces délicieuses ritournelles, vous ne le regretterez pas. Pour ceux qui n'aiment pas la violence, je vous conseille, premièrement, d'aller vous faire foutre et deuxièmement de n'écouter que les deux dernières chansons.

Ensuite, suivez-tous le conseil donné par le premier titre.

 

I love you all.

Mardi 8 septembre 2009 à 23:04

Ce matin, alors que j'étais dans le tramway aux environs de 10h (si, c'est notable, pour quelqu'un qui se couche habituellement à 7h du mat, ça fait une sorte de choc un peu particulier. Mais je peux comprendre que certains d'entre vous, qui possèdent ce qu'on appelle un bio-rythme normal puissent ne pas saisir. Ce n'est pas bien grave, de toute façon je vous méprise), ma vue se retrouva soudainement encombrée par deux adolescentes bruyantes et bavardes qui piaillaient d'une façon tout à fait charmante et légère qui ne fut sans me rappeler le mélodieux crissement d'une scie circulaire. Interloqué je baissai cependant le volume de l'instrument qui me sert dans ce genre de cas à éviter de devenir le dernier des sociopathes: mon lecteur mp3, et ce afin d'écouter un peu ce qu'elles pouvaient bien se hurler au visage de façon si enjouée.

En effet au premier abord on aurait pu croire que l'intégralité du véhicule leur était réservé, tant elles échangeaient de façon bruyante. Remarquez bien que je m'en contrefoutrais plus que totalement si dans ce cas précis je n'avais été assis à moins de deux mètres de la donzelle la plus proche, mais pour le coup je commençais à être légèrement irrité, d'autant qu'après écoute j'ai pu me rendre compte du vide sidéral que constituait cette prépubère dualité. Pour dire les choses franchement ça volait plus précisément à plusieurs mètres au dessous du niveau de la nullité absolue. Il était question du fait qu'elles étaient "grave en retard" et que selon toute évidence c'était "chaud". Sauf que visiblement ça semblait être une des choses les plus cool qui leur soient jamais arrivé.

Je crois qu'il faudrait expliquer à tous les collégiennes du monde qu'être en retard n'est pas un "truc cool", qu'à vrai dire, on ne les attend pas pour commencer la classe, que leur présence n'est pas spécialement désirée par l'enseignant dépressif qui leur dispense des cours  d'éducation civique et que ça n'attire l'attention que de la pitoyable bande d'hypocrites qui leur sert de fréquentation et qui rêverait elle aussi de faire des trucs trop cool, comme d'arriver en retard en classe. Si on les attend c'est avant tout pour une sombre raison qui fait que légalement elles sont censées pointer bien sagement à tous les cours et ce jusqu'à avoir acquis le droit d'acheter légalement de la Kro (qu'elles ne boiront pas parce que "la bière c'est trop dégueu et qu'elles préfèrent la Manzana, mais je ne m'attarderai pas là dessus), c'est à dire à l'âge de 16 ans. Au final elles ne font qu'exaspérer un peu plus chaque jour le fonctionnaire désabusé accro aux anxiolytiques qui leur sert de prof et qui un jour, peut être, après qu'un des êtres ingrats et acnéiques qui peuple sa classe l'aura énervé une fois de trop, cassera une chaise sur le crâne du petit Lemarchand et finira sa vie en thérapie de groupe.

Et puis, c'est bien gentil d'être en retard dès la seconde semaine de cours, mais à ce rythme là, pour avoir de nouvelles sensations fortes tout au long de l'année elles vont finir par prendre de la coke et se faire troncher pendant les interclasses afin de dissiper la morose fadeur de leur quotidien ternis par des perspectives d'avenir bouchées et une désespérante répétition du schéma cours-devoirs-télé-au-lit, qui même si il les prépare à leur avenir ne doit pas être bien satisfaisant d'un point de vue développement personnel.

Voilà les idées qui me sont venues en contemplant ces deux midinettes surexcitées. Bien évidemment tout ça ne sera pas aussi extrême que ma description précédente, mais il était clair qu'elles présentaient déjà une grande partie des détestables caractéristiques de la lycéenne type de centre-ville qui passe ses week-end bourrée à se taper des chaloufs de première catégorie en pensant vivre les meilleures années de sa vie. C'est qu'après tout ça, passer ses week-end bourrée à se taper des chaloufs en école de commerce ou en fac de médecine semble tout de suite un peu fade.

http://lost.cowblog.fr/images/besefres.jpg

 
Oh et vous me faites chier, je ne vois pas en quoi cette image n'est pas une bonne conclusion.

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