L'être humain est par nature méprisable, car déséquilibré. De ce fait il court à sa destruction, car c'est là la conséquence la plus basique du déséquilibre en général: l'effondrement.
C'est pourquoi toute personne sensée ayant saisi ne serait-ce qu'une partie de ce que tout cela implique se doit au moins par instants de haïr cette espèce à laquelle elle appartient sans lui chercher d'excuses. Pourquoi en chercher lorsque l'ont sait qu'il n'y en a, quoi qu'on en dise, pas de valable, si ce n'est une sombre hypertrophie d'une sorte d'instinct de survie primal qui se serait mué avec le temps en un instinct de destruction conscient et inconscient à l'encontre de tout ce qui pourrait opposer une résistance à son hégémonie sur l'ensemble du règne animal, végétal et minéral, puisque rien n'est décidément trop beau pour le singe évolué dont nous sommes tous les frères?
Il n'y a donc pas d'excuses, ce moteur qui nous pousse vers le néant est l'exact inverse de ce qu'il prône. Nous cherchons à toujours nous éloigner de nos bases, à évoluer de plus en plus, en étant motivés en cela par ce qu'il y a de plus animal en nous, cette facette de ce que nous sommes que nous tentons à tout prix d'effacer, l'instinct incontrôlable, le ça, appelons-le comme bon nous semble, l'important est de le définir un tant soit peu.
Et faudrait-il des exemples que je pourrais vous en donner, dans divers domaines:
• L'Homme évolué se doit d'être pacifique. C'est pourquoi il doit se donner les moyens d'anéantir plusieurs fois l'ensemble de la planète en cas de conflit majeur. Il est vrai que cela solutionnera tous les problèmes de guerres, j'en ai bien peur.
• L'Homme évolué se doit d'être civilisé, c'est pourquoi il crée des lois et des moyens de répressions pour lutter contre toutes les perversions qui le caractérisent, qu'elles soient d'ordre moral ou sexuel. Ces mêmes perversions ne faisant que s'accroître en barbarie et en diversité à mesure que la civilisation avance. C'est beau le progrès.
• L'Homme évolué doit être maître des éléments, c'est pourquoi il s'est créé des outils grâce auxquels il peut non seulement modifier son environnement mais aussi admirer avec une précision jamais vue jusqu'alors les désastres que cela engendre. Vous reprendrez bien des glaçons dans votre verre? On va justement vous montrer une vidéo de la banquise qui se délite.
• L'Homme évolué doit se distinguer des animaux, c'est pourquoi il a décidé de ne plus effectuer de sélection sur des critères purement génétiques, cherchant à garantir la pérennité de l'espèce en choisissant ses partenaire selon des traits et caractéristiques (physiques) qui auraient permis à l'espèce de s'améliorer. Cela dit, cela ne l'empêchera pas de vouloir créer des être parfaits, mais en sélectionnant les gènes en laboratoire. Il ne faut pas déconner, on n'est pas des bêtes.
La liste est longue et aussi désolante qu'un paysage de pâturages au Sahel. Et ce sont ce genre de choses qui me font dire qu'il faut haïr ce que nous sommes par moments. Parce que cela nous rend lucides.
C'est pourquoi toute personne sensée ayant saisi ne serait-ce qu'une partie de ce que tout cela implique se doit au moins par instants de haïr cette espèce à laquelle elle appartient sans lui chercher d'excuses. Pourquoi en chercher lorsque l'ont sait qu'il n'y en a, quoi qu'on en dise, pas de valable, si ce n'est une sombre hypertrophie d'une sorte d'instinct de survie primal qui se serait mué avec le temps en un instinct de destruction conscient et inconscient à l'encontre de tout ce qui pourrait opposer une résistance à son hégémonie sur l'ensemble du règne animal, végétal et minéral, puisque rien n'est décidément trop beau pour le singe évolué dont nous sommes tous les frères?
Il n'y a donc pas d'excuses, ce moteur qui nous pousse vers le néant est l'exact inverse de ce qu'il prône. Nous cherchons à toujours nous éloigner de nos bases, à évoluer de plus en plus, en étant motivés en cela par ce qu'il y a de plus animal en nous, cette facette de ce que nous sommes que nous tentons à tout prix d'effacer, l'instinct incontrôlable, le ça, appelons-le comme bon nous semble, l'important est de le définir un tant soit peu.
Et faudrait-il des exemples que je pourrais vous en donner, dans divers domaines:
• L'Homme évolué se doit d'être pacifique. C'est pourquoi il doit se donner les moyens d'anéantir plusieurs fois l'ensemble de la planète en cas de conflit majeur. Il est vrai que cela solutionnera tous les problèmes de guerres, j'en ai bien peur.
• L'Homme évolué se doit d'être civilisé, c'est pourquoi il crée des lois et des moyens de répressions pour lutter contre toutes les perversions qui le caractérisent, qu'elles soient d'ordre moral ou sexuel. Ces mêmes perversions ne faisant que s'accroître en barbarie et en diversité à mesure que la civilisation avance. C'est beau le progrès.
• L'Homme évolué doit être maître des éléments, c'est pourquoi il s'est créé des outils grâce auxquels il peut non seulement modifier son environnement mais aussi admirer avec une précision jamais vue jusqu'alors les désastres que cela engendre. Vous reprendrez bien des glaçons dans votre verre? On va justement vous montrer une vidéo de la banquise qui se délite.
• L'Homme évolué doit se distinguer des animaux, c'est pourquoi il a décidé de ne plus effectuer de sélection sur des critères purement génétiques, cherchant à garantir la pérennité de l'espèce en choisissant ses partenaire selon des traits et caractéristiques (physiques) qui auraient permis à l'espèce de s'améliorer. Cela dit, cela ne l'empêchera pas de vouloir créer des être parfaits, mais en sélectionnant les gènes en laboratoire. Il ne faut pas déconner, on n'est pas des bêtes.
La liste est longue et aussi désolante qu'un paysage de pâturages au Sahel. Et ce sont ce genre de choses qui me font dire qu'il faut haïr ce que nous sommes par moments. Parce que cela nous rend lucides.