Plus je regarde les gens qui sont nés quelques années après mois plus je me rend compte que pour chacun d'entre eux, je connais un précédent. Qu'ils me font toujours penser à quelqu'un d'autre. Que ce ne sont que des clones -involontaires- d'autres personnes qu'ils ne connaissent pas.
Bien entendu ce n'est jamais complet, il ne faut pas non plus exagérer. Mais c'est bien souvent un pan entier de leur manière d'être, de leur comportement, de leur personnalité qu'il me semble déjà avoir vu. C'est comme vivre dans une pièce de théâtre donc l'auteur, par manque d'imagination, aurait repris des morceaux de dialogues entiers pour des personnages à d'autres apparus plus tôt.
Et comme ce n'est certainement pas une nouveauté, j'imagine très bien qu'il existe, quelque part, quelqu'un à qui je ressemble fortement d'un certain point de vue. Et quelqu'un à qui lui-même ressemble de façon troublante. C'est extrêmement blasant, mais d'un côté, je serais curieux de le rencontrer.
Quelle est la part de génétique? Quelle est la part de mimétisme? Quelle est la part de formatage, celle du hasard? Je ne sais. Toujours est il qu'à chaque fois que je fais ce constat j'aimerais pouvoir montrer à la personne concerner à quel point elle est quelqu'un d'autre sans le savoir. Je sais que ça lui ferait mal, qu'elle serait peut être incrédule, mais je le ferais quand même.
Au final je me rend compte que je n'ai d'amitié réelle qu'avec des gens dont je ne connais pas de "double". On me dira qu'à apprendre à connaitre les gens, on affine sa perception de leur particularité, certes. Expliquez-moi alors pourquoi il m'est arrivé d'en trouver à des gens que je connaissais très bien, mais avec qui, étrangement je courant passais moins? Est-ce au final le formatage qui me repousse, cette part de "tout fait" insupportable? Probablement.
Bien entendu ce n'est jamais complet, il ne faut pas non plus exagérer. Mais c'est bien souvent un pan entier de leur manière d'être, de leur comportement, de leur personnalité qu'il me semble déjà avoir vu. C'est comme vivre dans une pièce de théâtre donc l'auteur, par manque d'imagination, aurait repris des morceaux de dialogues entiers pour des personnages à d'autres apparus plus tôt.
Et comme ce n'est certainement pas une nouveauté, j'imagine très bien qu'il existe, quelque part, quelqu'un à qui je ressemble fortement d'un certain point de vue. Et quelqu'un à qui lui-même ressemble de façon troublante. C'est extrêmement blasant, mais d'un côté, je serais curieux de le rencontrer.
Quelle est la part de génétique? Quelle est la part de mimétisme? Quelle est la part de formatage, celle du hasard? Je ne sais. Toujours est il qu'à chaque fois que je fais ce constat j'aimerais pouvoir montrer à la personne concerner à quel point elle est quelqu'un d'autre sans le savoir. Je sais que ça lui ferait mal, qu'elle serait peut être incrédule, mais je le ferais quand même.
Au final je me rend compte que je n'ai d'amitié réelle qu'avec des gens dont je ne connais pas de "double". On me dira qu'à apprendre à connaitre les gens, on affine sa perception de leur particularité, certes. Expliquez-moi alors pourquoi il m'est arrivé d'en trouver à des gens que je connaissais très bien, mais avec qui, étrangement je courant passais moins? Est-ce au final le formatage qui me repousse, cette part de "tout fait" insupportable? Probablement.
"All different but all together", disait le slogan. La réalité est bien plus proche du All the same, all together; but different is all alone.
La vérité c'est qu'il n'existe pas de personne sans personnalité. Juste des clones.
Et en cas de guerre des clones, je veux une pelle, de l'essence et des allumettes.
:)