On m'a souvent dit que gueuler contre le monde était un comportement immature, on m'a dit que je ressemblais à un de ces ados en crise qui déteste tout et tout le monde. J'ai réfléchi à la question (concept intéressant que la réflexion, rappelez-moi de vous expliquer en quoi ça consiste, un jour où j'aurai du temps à perdre pour ça).
Et au final, ça n'avait pas de sens.
Vous vous révoltiez contre le comportement des humains quand vous étiez adolescents, et maintenant? Qu'est devenue votre conscience du monde, où est passé votre discernement? Qu'est ce qui vous a fait quitter votre révolte? Pourquoi avez-vous abandonné?
Est-il considéré comme "adulte" de se laisser faire? Est-il "raisonnable" de cesser de réfléchir à ce qui se passe autour de soi? Est-il "normal" de tout trouver normal?
Plus j'y pense et plus ça me navre. Cette fameuse raison, cette foutue tolérance vis à vis des faits quotidiens ne sont rien de plus que de la lâcheté. Refuser de voir que le monde est franchement moche par endroits, c'est se voiler la face.
Et au final, ça n'avait pas de sens.
Vous vous révoltiez contre le comportement des humains quand vous étiez adolescents, et maintenant? Qu'est devenue votre conscience du monde, où est passé votre discernement? Qu'est ce qui vous a fait quitter votre révolte? Pourquoi avez-vous abandonné?
Est-il considéré comme "adulte" de se laisser faire? Est-il "raisonnable" de cesser de réfléchir à ce qui se passe autour de soi? Est-il "normal" de tout trouver normal?
Plus j'y pense et plus ça me navre. Cette fameuse raison, cette foutue tolérance vis à vis des faits quotidiens ne sont rien de plus que de la lâcheté. Refuser de voir que le monde est franchement moche par endroits, c'est se voiler la face.
Je vous emmerde. Tous. Vous qui vous foutez de ma façon de vous détester pour ce que vous êtes parce que vous ne cherchez pas à faire mieux. Vous qui pensez bien dans les lignes sans dépasser dans les marges. J'aimerais que vous vous réveilliez un jour en contemplant votre échec, votre pitoyable abandon. J'aimerais que vous vous sentiez vraiment mal à ce moment là. Peut-être même que vous comprendriez quelque chose.
Cette existence est absurde, voilà le constat de base. Refuser de l'admettre c'est déjà oblitérer une partie de la réalité. Affirmer le contraire c'est se mentir ouvertement. Evidemment on peut chercher un sens, on peut tenter d'en donner un à ses actes. Mais simplement cesser un jour d'ouvrir les yeux parce qu'on se croit devenu "adulte" c'est faire le choix de la facilité (et j'en connais un rayon là dessus), c'est se ranger du côté de la majorité non-pensante, comme dirait l'autre.
Vous pensez qu'il n'y a rien derrière ma haine, aucune motivation? Elle est motivée; par la pitoyable incapacité de l'être humain à ne pas être le pire de soi-même la majorité du temps, par l'oubli commun si simple et léger qui semble être la norme, par tous ces éléments qui font que mes semblables agissent tous de la même et détestable manière, clonant à l'infini l'ignoble quotidien et l'horreur commune.
Pour changer un peu je conclurai en disant que vous me dégoûtez profondément.
Je ne vois même pas quoi ajouter.
Bonne soirée.